Spéculation et fonds fermés

spéculation

La Spéculation

La monnaie comme l’économie repose essentiellement sur la confiance.

Le souci réside dans la facilité avec laquelle il est possible de l’altérer ou de la gonfler artificiellement.

C’est la base d’opération normale du spéculateur qui ne peut (bien) vivre qu’en présence de valeurs qui doivent nécessairement faire le yoyo pour cela. L’histoire de colonne Rothschild à la bourse de Londres en est l’exemple historique le plus connu.

Les Fonds Fermés

Pour se protéger de ce genre de déconvenue le système le plus efficace sont les Fonds fermés.

Le principe est simple.

Dans un premier temps, il y a une collecte d’argent dans le but de donner des moyens financiers importants au Fond ainsi créé. Une fois la collecte terminée le Fond est fermé. Il ne peut donc plus faire l’objet de spéculation par une altération artificielle de sa valeur pendant qu’il sera en train de fructifier.

Les fonds ainsi collectés représentent alors une puissance d’investissement sur le marché de biens ou de services, bien réels, tangibles et palpables, sur lesquels ils sont investis. Pendant un laps de temps convenu au départ du Fond (2 , 5 ou 10 ans) les gestionnaires du Fond vont faire des affaires dans le but d’en tirer de substantiels bénéfices.

A la fin de la période, le Fond est dissout. Le capital de départ est alors remboursé accompagné des bénéfices réalisés par le Fond pendant toute la période. Cela génère un taux de rémunération très substantiel. Les banques qui ne jouent pas à la roulette sur des produits virtuels en savent quelque chose car c’est dans ce type de fonds qu’elles investissent les dépôts de leurs clients.

Les paramètres qui agissent sur la rentabilité du Fond sont, d’une part, la compétence et le sérieux de la société qui administre et manage le Fond et, d’autre part, la solidité et la pérennité du marché sur lequel il a été investi.

Il existe aujourd’hui des marchés très stables et très rentables, comme la construction de bâtiments énergétiquement auto-suffisants, pour n’en citer qu’un parmi d’autres.

Sur ces marchés de produits bien réels et très porteurs on constate actuellement des rémunérations en Fonds Fermés qui atteignent un intérêt annuel à deux chiffres net d’impôt.